vendredi 27 février 2009

WORK IN PROGRESS : LA QUATRIEME ROME


Je me décide à mettre en ligne les premières pages de mon futur "roman inachevé"...Vous noterez que c'est le (court) travail accompli sur "Under a blood red sea" (que vous pouvez lire sur PrimalVerse) qui a servi de base à ce roman...On recycle, on recycle !!!

C'est par ici

HONOR : GREG STAFFORD


Greg Stafford (né en 1948) est un auteur de jeux de rôle, un chaman et un écrivain, créateur du monde de Glorantha. L'originalité de Stafford vient du fait qu'il utilise dans sa construction d'univers l'anthropologie et la mythologie comparée.
En 1966 il donne naissance au monde de Glorantha et crée sa compagnie Chaosium en 1974 pour publier un wargame dans cet univers : "White Bear and Red Moon".
Chaosium éditera également "Call of Cthulhu" de Sandy Petersen. En 1978, Greg édite avec Steve Perrin un autre monument du JDR : "RuneQuest", qui utilise Glorantha comme univers et utilise le fameux système "Basic" à base de pourcentages, on lui doit également le JDR "Pendragon" ayant pour cadre le mythe Arthurien.
Greg a publié énormément de travaux sur Glorantha, notamment le Roi de Sartar à la fois roman et livre d'histoire de ce magnifique univers. Il a depuis fragmenté ses compagnies, Chaosium garde les droits de Call of Cthulhu et il dirige depuis 1998 Issaries Inc. qui édite "HeroQuest", le nouveau jeu qui succède à RuneQuest, toujours dans... Glorantha.

Pour explorer Glorantha...c'est par ici

READ : ALAMUT


Un livre sublime, un somptueuse épopée, un immense récit d'aventures...en un mot : Inoubliable. A se procurer de toute urgence aux éditions Phébus.

Retranché dans sa citadelle d'Alamut, véritable nid d'aigle perché au coeur des hautes terres du Nord de l'Iran, Hassan Ibn Saba, le « Vieux de la Montagne », grand maître d'une secte signalée par son fanatisme, mène la guerre sainte contre le pouvoir turc qui menace d'imposer aux musulmans de son pays la doctrine sunnite professée par les califes de Baghdad. Nous sommes en 1092, et les Turcs Seldjoukides règnent sur un territoire qui s'étend des frontières de l'Inde jusqu'à la Méditerranée. Hassan n'a pas d'armée, pas de terres, guère d'appuis à la cour. Il va pourtant s'attaquer à cet empire, et en moins d'un an le faire voler en éclats. Car Hassan a un secret. Philosophe, il a étudié toutes les doctrines, toutes les religions, et sait qu'elles sont mues par un ressort unique : l'illusion. A ses fidèles fedayins, qu'il enivre de vin et de haschisch, il ouvre la porte de son harem, peuplé par les plus belles créatures de l'Asie. Ils y goûteront par avance les joies promises aux braves dans les jardins d'Allah… et s'en iront ensuite d'un coeur léger poignarder les puissants de ce monde pour la plus grande gloire de leur maître. Mais par-delà une histoire dont l'issue sanglante nous rend témoins d'une suite impressionnante de complots, de meurtres, de trahisons et d'exactions de toute sorte, c'est à une méditation d'ordre politique que nous sommes conviés. Vladimir Bartol démonte en effet, au fil de l'aventure qu'il nous conte, les mécanismes secrets sur lesquels se fonde toute dictature. Qu'il ait choisi pour ce faire d'analyser le cas exemplaire du terrorisme islamique — et l'on verra à quel point la violence de l'an mil préfigure celle de notre temps — confère à son propos un caractère prophétique qui n'entre pas pour peu dans notre émerveillement. Réédition d'Alamut en libretto : le roman mythique du grand écrivain slovène Vladimir Bartol, best-seller dans toute l'Europe, nous entraîne dans l'Orient de l'an mil, à la grande époque de la secte des Assassins, inventeurs du terrorisme d'État « moderne ».

PLAY : SOLOMON KANE


Voici la 3eme édition d'un superbe JDR amateur ayant pour cadre le monde crépusculaire du puritain...

C'est ici

Enjoy !

jeudi 26 février 2009

HONOR : ROBERT E. HOWARD


“Fureur d'écrire, fureur de vivre”
 - François Truchaud

Écrivain et poète...Ces mots sont gravés sur la tombe de REH et résument parfaitement ce personnage homme hors norme, incroyablement complexe, tourmenté par ses démons intérieurs qui le conduiront aux frontières du chaos mental et même au-delà.
Descendant de pionniers, REH naît le 22 Janvier 1906 à Peaster (Texas), son père, Isaac Mordecai Howard est médecin. La famille s’installe dans la bonne ville texane de Crossplains, ou REH passera la plupart de ses jours.
Durant l’année 1928, quatre de ses textes sont publiés par Weird Tales...c’est le début du “succès”, qui permettra à REH de bien gagner sa vie (la légende dit qu’il devient l’homme le plus riche de Crossplains...devant le banquier). Suivront quinze années de fureur portées par une plume d’une effroyable puissance évocatrice : Conan bien sur, Solomon Kane, Agnès de Chastillon, Cormac Mac Art, Bran Mak Morn, Kull, El Borak, Terence Vulméa, Steve Costigan...

Il aborde beaucoup de genres (boxe, westerns..) Mais c’est surtout sa contribution à la Sword & Sorcery qui est tout simplement primordiale...il en est la pierre angulaire, le pilier fondamental.

La mère de REH (dont il est très proche) sombre dans le coma en juin 36, apprenant qu’elle est condamnée, Robert fait l’acquisition d'une concession à perpétuité au cimetière de Greenleaf...Et le 11 juin au petit matin se tire une balle dans la tête.
On retrouvera quelques vers tapés sur son Underwood en guise de testament littéraire...

“All fled, all done - so lift me on the pyre -
The feast is over and the lamps expire.”

A propose de REH...Howard Philip Lovecraft, écrira :

« Sa mort représente une perte incalculable, car n’est pas encore né celui qui reprendra son flambeau. »

Chaque heure qui passe nous fait comprendre combien Lovecraft avait raison. Voici comment vécu Robert E. Howard...Le dernier Atlante.

mardi 24 février 2009

WORK IN PROGRESS : CONAN


Nouveau message concernant "CONAN Les chroniques némediennes".
Je me décide à mettre en ligne (pour une courte durée) ma version de travail...non relue et corrigée.Le jeu n'est pas encore complet, mais j'ai pas mal avancé.

IMPORTANT : "CONAN les chroniques némediennes" est une oeuvre non-lucrative et non-officielle, c'est avant tout l'hommage d'un fan à l’extraordinaire talent de Robert E. Howard, et ne vise aucunement à enfreindre un quelconque droit de propriété.

Enjoy

C'est par ici

03 mars 2009 : Le fichier n'est plus en ligne...il retourne sur la table de travail pour finalisation ;o)

lundi 23 février 2009

WORK IN PROGRESS : CONAN...fiche de perso


Voici en avant première mondiale ;o) la fiche de personnage de "CONAN", un JDR amateur (sans aucune vocation commerciale et/ou de diffusion) adapté de l'oeuvre de Robert E. Howard et ayant pour cadre le monde hyborien du cimmérien. Je travaille sur ce jeu depuis 1998, deux éditions (un bien grand mot) ont vu le jour et je m'applique (laborieusement) depuis deux ans à l'écriture de la 3eme et ultime édition (il n'y en aura pas de 4eme).

Enjoy

dimanche 22 février 2009

HONOR : GARY GYGAX


Le 04 mars 2008 Gary Gygax nous quittait. Les rôlistes du monde entier ont alors vu s'éteindre une figure quasi divine. Gary Gygax était le fondateur de TSR et plus généralement, l'inventeur (avec Dave Arneson) du jeu de rôle via son oeuvre séminale : Dungeons & Dragons.

Grâce à lui, mes études furent moins brillantes que prévu (par mes parents)...j'ai dépensé des sommes immorales en dés, pizzas, achats délirants de JDR divers et variés, fait la fortune des éditeurs de dictionnaires anglais/français et aligné plus de nuits blanches qu'une armée de clubbers sous acide.

Grâce à lui j'ai vécu 1000 vies, arpenté des contrées invisibles... j'ai été un buveur de sang, un nécromant urbain, un gladiateur survivant dans un monde brûlé, j'ai même été un prince divin traversant les ombres et les mondes, j'ai été esclave, roi, mendiant, mort, mort-vivant, j'ai été une arme...j'ai été une femme...j'ai tué des dragons, j'ai vécu le sac d'Imrryr, j'ai vu des levés de soleils sur des horizons oubliés, j'ai été un aigle, un loup, j'ai été Tristan, Nekron...Jai suivi le Veneur...je suis devenu fou, j'ai tué...mais j'ai sauvé plus de vies que tous les saints réunis...J'ai voyagé dans le temps et l'espace... j'ai rencontré la Chimère.

Grâce à Monsieur Gygax...j'ai rêvé éveillé !

Un tribute sur you tube : c'est par ici

Son nom était Gary Gygax...le premier Dungeon Master !!!

PS : Merci d'observer 1D12 - 1D4 minutes de silence

samedi 21 février 2009

HONOR : FRANK FRAZETTA



Frank Frazetta a débuté comme dessinateur de comic strips, mais il a surtout iconographié la sword & sorcery...notamment le cycle de Conan de Robert E. Howard, avec des covers monumentales à jamais ancrées dans la l'imaginaire collectif de tous les fanboys du monde.

Né en 1928 à Brooklyn, Frank devient en 1944 l'assistant de John Giunta sur "Snowman". En 1946, pour les éditions Pines, il anime "Funny Animals" tout en travaillant pour Prize, Fiction House, Anon, Standard, et beaucoup d'autres éditeurs. Puis, pour Fawcett, il crée "Golden Arrow", et part ensuite chez DC avec le titre "Shinning Knight". En 1949, commence sa collaboration, chez Toby, avec Al Williamson sur un comic consacré à John Wayne. En 1951, chez Magazine Enterprise, paraît sa première grande série, "White Indian", qu'il abandonne dès l'année suivante pour lancer"Thunga of the Congo" sur des textes de Gardner Fox. Pour le McNaught Syndicate, il réalise le strip de "Johnny Comet" d'abord avec Earl Boldwin, puis avec Peter de Paolo.

Après avoir travaillé toute l'année 1953 sur "Flash Gordon" avec Dan Barry, il devient l'assistant d'Al Capp sur "L'il Abner", collaboration qui durera neuf ans. 1962 voit le début de sa carrière d'illustrateur : il livre des dessins à "Play-Boy", "Gent", "Duke" entre autres, et à partir de 1964 aux revues de Jim Warren. Il continuera encore un peu la production de comics.

S'il signe encore sa dernière BD dans le premier numéro de "Creepy", il abandonne presque complètement le genre pour l'illustration et la peinture. Et s'impose comme un des plus grands maîtres de la peinture à l'huile a avoir jamais posé le pied sur notre terre.

Frank fera aussi une bref détour par le film d'animation avec 'Fire & Ice" de Ralph Bakshi, reprenant ses thèmes graphiques. Pour l'anecdote...dans le panthéon Frazettien, le Death Dealer connu un tel succès que le personnage fut lui-même romancé.

Aujourd'hui Frank ne peint plus...Disons qu'il gère sa renommée...Pour info une peinture du grand Frank se négocie aux alentours de 100 000 $...

Il restera le plus grand illustrateur de tous les temps des années lumières au-dessus de tous les autres...qui depuis longtemps ont abandonné l'idée de se rapprocher de l'Empereur et se contentent de vénérer son oeuvre...

PLAY : NOTRE TOMBEAU



Available soon : un jeu de rôles (JDR) que j'attends de pied ferme...la lame au clair ! on en reparle asap !

Paris. De nos jours.

Alors que le "tueur au scalpel" sévit dans la capitale, au détour d'une rue, à la sortie d'une bouche de métro, au réveil d'une nuit de débauche, dans la cage d'escalier d'un immeuble, vous êtes agressé.


Enlevé, battu à mort, mutilé, vous êtes jeté par une trappe dans ce qui se trouve être une gigantesque décharge humaine souterraine. C'est d'ailleurs l'amas de cadavres qui finalement vous sauve la vie d'une chute mortelle.


Vous devez alors vous rendre à l'évidence : vous n'êtes pas seul dans ces souterrains et vous êtes en sursis. Il va falloir courir, se cacher et se battre si vous ne voulez pas que ce labyrinthe de tunnels devienne votre tombeau...


D'après les auteurs du jeu : Notre Tombeau, est un Burst (à ne pas confondre avec le one-shot) c'est à dire...un jeu de rôle-campagne inspiré par les films de survie, les jeux-vidéos d'aventure, les thrillers horrifiques et le rythme des séries TV.

12 épisodes, mais pas 12 scénarios au sens classique du terme étant donné que chacun de ces épisodes est prévu pour durer 1 à 2 heures. Ces "petits scénarios" devront donc être joués par paquet de 2, 3 ou 4, pour ceux qui voudront obtenir une séance de jeu d'une durée classique.

A ces 12 épisodes sont adjoints 10 événements et rencontres, de courts modules (10 à 30 minutes) pouvant servir de "rencontres aléatoires", de fausses-pistes ou de liaisons entre les épisodes.

READ : UNDER A BLOOD RED SEA

Ci-dessous une nouvelle inachevée se déroulant dans l'univers de POLARIS , un JDR typé SF de Philippe Tessier . Polaris propose de jouer dans un monde dévasté par les guerres ou l'humanité afin de survivre n'a eu d'autre choix que de se réfugier sous la surface des océans....

Ils avaient maintenant atteint la zone de vérité, 450 nautiques au sud ouest de Pitcap, la traque ne devrait pas être trop longue, une douzaine d’heures au plus, en revanche, une fois le combat engagé…et s’ils avaient beaucoup de chance, il s’écoulerait au mieux une cinquantaine d’heures, avant d’espérer embarquer leur prise. Au pire…au pire ils ne reviendraient pas et tout le monde s’en foutait…sauf Marie.

Le ORCA naviguait par 957 mètres de profondeur, à sa barre le Capitaine Nekron Davonskull essayait de contrôler les battements de son cœur, il cognait trop fort, trop vite, dans cette immensité silencieuse. Il déglutit lentement, respira profondément et se répéta mentalement : -« tu es vivant, tu l’as déjà fait, tu peux donc le refaire… »

Il pouvait sentir le contact rassurant de la barre dans sa main gauche, ainsi que le doux ronronnement des cinq surpuissants propulseurs qui se répercutait dans sa paume droite, posée ouverte sur la manette des gaz. Il faisait une chaleur à crever dans le cockpit, une douce odeur d’huile flottait dans l’air vicié, la sueur lui brûlait les yeux, pourtant il se sentait glacé, il lui aurait suffit de décrisper les mâchoires pour claquer des dents comme un condamné à mort : -« Putain plus jamais ça ! » jura t-il silencieusement.

Il était ici, en enfer, pour Marie…sa douce Marie, sa princesse…Il cligna des yeux, se rassura : -« Ne pense pas Nek, concentres toi, concentres toi…elle va bien ».

La machine s’était emballée il y a une semaine, Nek était fatigué, Nek jouait, Nek buvait avant aussi, avant elle. Marie l’avait guéri de l’alcool, mais pas du jeu. Nek avait joué…beaucoup…et il avait perdu, trop perdu. Il devait de l’argent mais ne pouvait pas payer, pas tout de suite. Son créancier, ne s’était pas manifesté, puis un jour sur les docks alors qu’il bricolait les propulseurs du ORCA, une superbe jeune femme moulée dans une robe de cuir sombre, se déplaçant avec la grâce ophidienne d’une murène en chasse, s’était présentée à lui. Dans un murmure elle lui expliqua que son organisation avait racheté sa dette…et qu’elle venait réclamer son dû. A ce moment, Nek se dit qu’il était dans une merde noire...Il avait raison.

L’organisation en question était un laboratoire pharmaceutique spécialisé dans les biotechs, et ils ne voulaient pas d’argent. Nek plongea ses yeux pâles dans les prunelles de la jeune femme.

- « Je sais combien je vous dois et je paierai, j’ai juste besoin d’un peu de temps pour me refaire, deux ou trois campagnes aux congres et cela devrait aller…comptez par sur moi pour vous payer autrement, je suis pas un ange mais je veux pas avoir de sang sur les mains ou pire encore. »

Nek avait déjà du sang sur les mains…et pire encore…mais bon, la femme en noire n’était pas censée le savoir.

Sous le khôl des cils, les iris émeraudes se dilatèrent et se rétractèrent comme le réticule d’une lunette de visée.

-  « Nous voulons un foie ».

A la tonalité chirurgicale avec laquelle les mots franchirent les lèvres purpurines, Nek se dit qu’il n’était plus dans une merde noire. Non, il était dans un océan de chiasse vérolée, et il y était jusqu’au cou.

- « Allez vous faire foutre, trouvez vous un autre pigeon, je préfère encore que vous me mettiez une bastosse tout de suite, on gagnera du temps ».

Quelque chose n’allait pas, son interlocutrice ne cillait d’un pouce. Bien au contraire, il se dégageait de la silhouette parfaite, la certitude apaisée du prédateur qui a toutes les cartes en main, qui sait toutes les issues condamnées et certain de sa victoire s’amuse des efforts vains et désespérés que déploie sa proie afin de lui échapper. C’est alors qu’il aperçut le pendentif, logé au creux de la poitrine d’albâtre qui se soulevait en un rythme régulier…Marie…ils avaient décidément condamné toutes les issues.

- « Nous voulons un foie, Capitaine, un foie frais…et vous allez nous l’apporter. N’est ce pas Capitaine ? »

Il avait l’impression que son sang s’était transformé en glaise…il regarda la silhouette sombre s’éloigner le long des docks, une bile âcre lui brûlait la gorge, atour de lui le décor se mit à tanguer, des larmes de rage coulèrent lentement sur ses joues brûlées par le sel des abysses. Il posa les mains sur ses genoux afin de respirer amplement et éviter de vomir, il ne put cependant réprimer un violent spasme …un goutte de sang perlait à la commissure de ses lèvres.

Nek se redressa et entreprit de monter à bord. Taug et les jumelles, ses trois marins se tenaient dans l’embrasure du sas d’embarquement. Ils avaient tout vu, ils savaient… ils savaient qu’il avait merdé. Cela faisait 15 ans qu’ils formaient son équipage, les mots étaient superflus.

- « Vous avez mérité de ne pas venir, cette fois…vraiment »

Du haut de son mètre 54, Cassandre le regarda avec cet air malicieux qu’il adorait. Il l’avait embarqué elle et sa sœur alors qu’elles n’avaient que 11 ans, vieille promesse faite « au champ d’honneur » comme on dit, au père des petites, avant qu’il ne crève dans ses bras, du temps ou ils jouaient les mercenaires pour la Ligue. Elles étaient voltigeuses, les meilleures.

- « T’auras pas l’air d’un con Cap’tain tout seul en bas ! »

A l’ombre de Taug, Cym copie conforme de sa sœur approuvait, bouche pincée et joues creusées en un rictus de contentement. Les petites avaient du cran à revendre.

Taug, son harponneur, statue d’ébène tatouée et scarifiée, qui culminait à 2 mètres et des bananes, pour quelques 135 kg de muscles. Un taiseux, en 15 ans il avait du prononcer 20 mots…inaudibles. Ou les petites se trouvaient, Taug se trouvait aussi, point final.

Nek inspira profondément, il avait un navire et quel navire, un équipage et quel équipage. Maintenant il lui fallait de la graisse animale et du sang, beaucoup de sang…des milliers de litres de sang. La traque avait commencé…